Christian Zeimert répond ici à la question que l’on ne pose jamais à un artiste, de peur de passer pour un imbécile : comment devient-on clown, écrivain, sculpteur ou, dans ce cas particulier, peintre ? On y apprendra que la vocation suit des chemins pour le moins sinueux, qui se fraie entre herbes à lapins, professeurs attentionnés, sarcasmes estudiantins, promesses abusives à sa compagne… On comprend surtout, pour cette génération qui a animé des mouvements d’avant garde comme l’atelier des beaux arts durant mai 68, le salon de la jeune peinture, le groupe Panique et enfin l’Oupeinpo, Ouvroir de Peinture Potentielle, qu’il vaut mieux ne jamais trop se prendre au sérieux.
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